Une législature à venir compliquée pour le personnel fédéral

Ces dernières années ont été le théâtre d’une vague d’attaques ciblées contre les conditions de travail du personnel fédéral de la part de la majorité bourgeoise du Parlement. Démantèlement de la prévoyance professionnelle, tentatives d’affaiblissement de la protection contre le licenciement et même proposition d’abrogation de la loi sur le personnel de l’État ont été au programme des sessions parlementaires en 2023, le tout accompagné d’un discours stéréotypé et méprisant envers les employé·e·s de la Confédération.

Grâce à l’engagement de sa présidente, la conseillère nationale Barbara Gysi, ainsi que de son secrétaire général Jérôme Hayoz, l’APC réalise un travail de lobbying fondamental afin d’informer les parlementaires, à coups de démonstrations chiffrées et factuelles. Force est de constater que cela ne suffit pas toujours, les interventions étant basées principalement sur l’idéologie et une volonté de destruction de tout ce qui fait de la Confédération suisse un employeur compétitif et attractif sur le marché du travail, alors que comme le constate Barbara Gysi : « la Confédération a besoin de conditions de travail attractives pour pouvoir employer de bon·ne·s spécialistes, ce qui implique notamment une participation moderne et active à la prévoyance professionnelle. C’est d’ailleurs l’avis de nombreuses entreprises du secteur privé».

Cette nouvelle législature voit les partis traditionnellement contre de bonnes conditions de travail et le partenariat social renforcés. Cela ne présage rien de bon, mais signifie surtout que l’APC va se battre encore plus durement pour le personnel fédéral. Comme le mentionne Jérôme Hayoz : « un nombre non négligeable de politicien·ne·s bourgeois·es et du Centre s’en prennent littéralement aux conditions de travail des employé·e·s de la Confédération. Dans leurs déclarations, ils·elles véhiculent non seulement des clichés, mais également des contre-vérités. La tâche de l’APC d’informer la partie raisonnable du Parlement sur les réalités des conditions de travail des employé·e·s de la Confédération est d’autant plus centrale ».

Parce que les attaques contre les conditions de travail et de retraite du personnel fédéral sont toujours des attaques contre le personnel et contre une vie digne à la retraite, l’APC s’engage et continuera de s’engager de toutes ses forces pour les employé·e·s de la Confédération, des entreprises proches et du domaine des EPF. Ensemble, nous sommes plus fort·e·s !