Jusqu’à présent, l’OFPER et le Conseil fédéral avait toujours déclaré que l’optimisation du système salarial ne visait pas à réaliser des économies sur les charges salariales. Or, il est désormais mentionné que le nouveau système salarial entraînera une réduction des charges salariales à moyen et long terme. L’APC est indignée par ce revirement, d’autant plus qu’elle est intervenue à plusieurs reprises pour se positionner contre l’utilisation de la révision du système salarial dans le cadre d’économies sur le personnel, notamment par le biais d’une résolution de son Assemblée des délégué·e·s fin 2024. L’APC est clairement d’avis que les économies à moyen terme réalisées grâce au nouveau système salarial doivent être prises en compte dans le paquet d’allègements dans le domaine des conditions de travail. Cet effet d’économie n’est, dans tous les cas, pas nécessaires. L’étude PwC attestant que la Confédération offre des salaires comparables à ceux d’organisations comparables du secteur privé, semi-public et public. Avec ce programme de baisse des salaires à moyen terme, le Conseil fédéral péjore donc non seulement les conditions de travail du personnel fédéral, mais met également en péril sa compétitivité sur le marché du travail.
L’APC prend acte du fait que les associations du personnel doivent faire partie d’un groupe de réflexion. Elle garde l’espoir que les critiques et les propositions de modification seront enfin entendues lors des prochaines étapes et continuera à s’engager avec détermination pour de bonnes rémunérations.
Jérôme Hayoz, secrétaire général de l’APC