Qui êtes-vous?
Je suis né en Belgique et ai déménagé en Suisse à l’âge de 4 ans. J’ai fait ma scolarité dans le canton du Jura où vit encore
toute ma famille. En ce qui concerne ma
formation, j’ai débuté mes études par un
CFC en électronique avant de faire une maturité professionnelle technique et de suivre une formation en TIC (Technologie de l’Information et de la Communication) à la Haute Ecole d’ingénieur (HES) à Fribourg. J’ai complété ma formation par un diplôme de Chef de Projet en cours d’emploi. J’ai 42 ans et un fils de 9 ans. J’habite à Rueyresles-Prés, près de Payerne.
Où travaillez-vous?
Je travaille à MétéoSuisse sur le site de Payerne depuis 18 ans. J’y ai commencé en tant que stagiaire au laboratoire d’électronique, placé par le SOMS pour faire «un stage premier emploi» après mes études. J’ai travaillé dans la conception, la réalisation et le contrôle de simulateurs d’instruments de mesures météo. Ensuite, en tant que responsable technique du réseau d’aérobiologie (mesure des pollens). J’ai ensuite obtenu plusieurs prolongations de contrats à durée déterminée sur différents projets et, après 4 ans, j’ai été engagé avec un contrat à durée indéterminée pour finir à mon poste actuel.
En quoi consiste votre travail?
J’ai deux casquettes. Je suis responsable technique du réseau de mesures de rayonnement solaire (SACRaM: Swiss Alpine Climate Radiation Monitoring). Je m’occupe de la maintenance préventive et corrective ainsi que de l’assurance qualité de la mesure des instruments installés sur les différentes stations. Je suis également chef de projet. Je gère différents projets de diverses ampleurs avec plusieurs partenaires tels que l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) ou la Centrale d’Alarme Nationale (CENAL) pour la protection de la population en matière de radioactivité. Un des projets qui vient de se terminer consistait à remplacer toutes les sondes radioactives arrivées en fin de cycle de vie installées sur le réseau, soit 78 stations. Ou encore je dirige actuellement le projet visant le remplacement du capteur de référence climatologique pour la mesure de la température et de l’humidité sur les stations SMN (Swiss Meteorological Network).
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre travail?
J’ai la chance énorme de pouvoir combiner «travail et passion». C’est-à-dire qu’avec les deux fonctions que j’exerce, je me déplace régulièrement vers les stations qui composent le réseau par exemple, Davos, Locarno, Jungfraujoch ou encore Zermatt. J’adore cet aspect de mon travail qui me permet de passer du temps dans la nature ou en montagne tout en travaillant. Lorsque je suis à Payerne, je me rends toujours au bureau car j’aime travailler en présentiel et pouvoir profiter d’échanges sociaux.
J’exerce un travail très diversifié, à la pointe de la technologie au niveau de la technique de mesure des instruments. J’aime aussi collaborer avec nos fournisseurs pour développer de nouveaux instruments de mesure.
Quel est le rôle de l’APC par rapport à l’évolution du monde du travail?
Le monde du travail actuel doit faire face à de nombreux défis. Le rôle de l’APC est de s’engager sans relâche pour le maintien de bonnes conditions de travail. Ce qui me séduit dans l’APC, c’est sa totale indépendance financière. Je viens de rejoindre le comité de la section de Payerne car je désire devenir une personne de contact de l’APC auprès de mes collègues chez MétéoSuisse. Pour avoir plus de poids et pour améliorer les choses, comme le dit l’adage: «Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin…» alors rejoignez-nous!
Interview: Luc Python