Pour 2021, l’APC et ses partenaires avaient renoncé à des revendications salariales. Lors de la première rencontre en mai dernier, ils avaient clairement signalé au ministre des finances l’exigence d’une compensation totale du renchérissement pour le personnel de la Confédération en 2022. Une hausse salariale amplement méritée pour des collaborateurs et collaboratrices qui ont travaillé pour certain-e-s dans des conditions difficiles et qui ont contribué à ce que la Suisse gère au mieux la crise sanitaire. Au vu de la situation économique instable et des dépenses liées à la crise du coronavirus, les partenaires sociaux se sont toutefois abstenus de demander des mesures salariales supplémentaires.
Par cette décision, le Conseil fédéral envoie également un signal et fait figure d’exemple pour les autres employeurs : le maintien du pouvoir d’achat est essentiel à notre économie au sortir de la crise.
L’APC et ses partenaires constatent avec satisfaction que le Conseil fédéral ne remette pas en cause le principe même de la compensation du renchérissement pour les salaires. Les baromètres économiques signalent que le renchérissement pourrait encore augmenter ces prochains temps. Si ce dernier dépasse 0,5 % d’ici la fin de l’année, les partenaires sociaux intègreront cette différence dans les négociations salariales en 2022.
La Communauté d’intérêt (CI) du personnel de la Confédération est composée des associations et syndicats APC, SSP, transfair, swissPersona, Garanto et APfedpol. Sous ce toit, les syndicats renforcent leur coopération et définissent des positions communes. Ensemble, ils peuvent influencer positivement les conditions de travail des salarié-e-s de la Confédération.