Office de l’informatique: externalisation des secteurs « paquetage de logiciels » et « CMS » vers Sw

L’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication (OFIT) a arrêté sa décision : le 7 janvier, les partenaires sociaux ont été officiellement informés que l’entreprise Swisscom (Suisse) SA avait remporté l’adjudication des lots no 1 (« Content Delivery Services / CMS ») et 3 (« paquetage de logiciels »). Les prestations s’y rapportant seront reprises par l’ex-régie fédérale à la fin juin 2019, sous réserve qu’aucun recours ne soit déposé dans le délai légal. Les collaborateurs et collaboratrices concernés ont également la possibilité d’être transférés chez Swisscom dans le cadre de la procédure liée au plan social. Le lot no 2, intitulé « Grands systèmes IBM », n’a pas pu être attribué, faute d’offre valable. Le personnel actif dans ce secteur restera donc employé par l’OFIT qui sollicitera, dans le cadre du budget 2020, les postes requis pour que celui-ci puisse continuer à fournir les prestations nécessaires au fonctionnement de l’administration fédérale..

Le 15 mars 2017, l’OFIT avait annoncé la suppression de 57 postes suite aux réductions budgétaires décidées par le Parlement. Parmi ceux-ci, une trentaine d’emplois devaient être externalisés à travers la sous-traitance des secteurs consacrés au paquetage de logiciels, à l’hébergement IBM ainsi qu’aux systèmes de gestion de contenu (CMS), alors même qu’une partie de ces postes avait été internalisée en 2014 sur avis du Contrôle parlementaire de l’administration. Cette décision est contraire au principe établi dans le cadre du bilan « Insieme », qui voulait que la Confédération conserve autant que possible le savoir-faire informatique en son sein. En outre, le recours à l’externalisation est plus que critiquable du point de vue de la politique du personnel. En effet, en 2017, dans le domaine de l’hébergement IBM, le processus a particulièrement frappé les collaborateurs et collaboratrices âgés de plus de 50 ans et employés de longue date, les confrontant ainsi à un avenir très incertain.

L’APC examinera les offres et reste bien entendu à la disposition des personnes qui auraient besoin de conseils ou de soutien. Par la suite, elle se battra pour que les postes ainsi libérés soient utilisés pour de nouvelles tâches (développement de technologies et de savoir-faire en interne).
L’APC s’est beaucoup investie dans l’accompagnement des personnes qui l’ont sollicitée et elle a régulièrement réexaminé les différentes possibilités d’action. Elle a aussi fait pression pour que la comparabilité des offres soit déjà garantie dans le cadre de la procédure d’appel d’offres, notamment en ce qui concerne les solutions en matière de prévoyance. Par son engagement, l’APC s’est efforcée de trouver de bonnes solutions pour les collaborateurs et collaboratrices concernes et de veiller à ce qu’il n’y ait pas d’externalisation inacceptable.. Barbara Gysi s’est d’ailleurs enquise de la situation des personnes touchées devant le Parlement à l’occasion de la session d’hiver.

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