Elias Toledo, secrétaire de l’Association, a alors mené de nombreux entretiens au sein de l’OFSPO sur la situation interne : les réactions et les descriptions étaient alarmantes et inquiétantes. À la suite de ces discussions, un groupe de personnes s’est formé pour échanger régulièrement avec l’APC et discuter de possibles interventions. Rapidement, l’idée a germé que l’APC devait lancer un sondage pour en savoir plus sur la situation des collaborateurs et collaboratrices, déterminer s’il s’agissait d’un problème structurel et jauger le niveau de confiance dans la direction de cet Office fédéral. L’enquête a été élaborée et approuvée par le groupe concerné.
Sur ce, le 24 octobre 2022, l’APC a informé la direction de l’OFSPO du lancement de ce sondage, prévoyant d’attirer l’attention sur l’enquête au moyen de dépliants distribués sur place.
Elias Toledo a alors été contacté par la directrice des ressources humaines pour un entretien, qui a eu lieu peu après, le 28 octobre 2022, en présence de Mme Banderini et de M. Wägli. Elias Toledo a alors expliqué une fois de plus pour quelles raisons une telle enquête était pertinente et à quel point la situation était tendue au sein de l’OFSPO. L’OFSPO a refusé catégoriquement la tenue de ce sondage, tentant de justifier leur décision par des prétextes et des raisons fallacieuses. Il a néanmoins été convenu de rester en contact, dans l’esprit de maintenir un bon partenariat social.
Lors d’un entretien portant sur la situation individuelle d’un collaborateur, l’APC a malheureusement été confrontée à un comportement extrêmement problématique de la part d’un membre de la direction. Comme ce comportement, indigne d’une personne occupant une telle fonction, ne correspond d’aucune façon aux principes du partenariat social, l’APC a exigé une nouvelle discussion. Celle-ci a eu lieu le 24 novembre 2022, à Macolin. Une fois de plus, la notion du partenariat social est revenue sur la table et il a été convenu de poursuivre le dialogue. Revenant sur le sondage envisagé par l’APC, l’OFSPO a répété qu’elle n’était pas de mise et qu’elle restait opposée à cette mesure.
En janvier 2023, un autre échange a eu lieu à Macolin. Quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre alors que l’OFSPO allait elle-même lancer une enquête sur la satisfaction de ses collaborateurs et collaboratrices. Leur précédent refus catégorique n’était donc plus d’actualité. Nous avons salué le fait que l’OFSPO prenne au sérieux les retours de l’APC et souhaite s’informer elle-même de l’état général ses collaboratrices et collaborateurs. Nous lui avons également réexpliqué que l’implication de notre Association était indispensable et que nous voulions jouer un rôle actif dans leur sondage. Il a alors été convenu que l’APC leur enverrait les questions que nous considérions importantes, et l’OFSPO a promis de les examiner et de les intégrer.
En février 2023, plusieurs sources ont signalé à l’APC qu’à l’occasion de la réunion d’information du personnel SJA du 7 février 2023, les collaborateurs et collaboratrices présent.es avaient été informé.es, au moyen d’une présentation Power Point, qu’ils et elles ne devaient pas s’adresser à des tiers en cas de problèmes, mais plutôt s’adresser à un ou une supérieur.e direct.e. Par ailleurs, les personnes présentes ont été instamment exhortées à ne pas aller chercher de l’aide hors de cet Office fédéral puisque, récemment, diverses situations critiques avaient conduit des employé.es à s’adresser à des services extérieurs. Or, cette manière de procéder n’est pas tolérée par les supérieur.es et l’OFSPO apparemment très déçu par cette démarche de la part de collaborateurs.rices. L’APC a immédiatement réagi et demandé un entretien de clarification qui a eu lieu le 20 février 2023, dans son secrétariat. Notre association a souligné qu’un tel comportement était inacceptable et qu’en cas d’autres signalements de ce type, le sujet devrait être thématisé avec le SG du DDPS. L’APC a exigé en outre une communication plus claire à l’attention des collaborateurs.rices. Malheureusement, à ce jour, aucune suite n’a été donnée à notre demande. Aussi, le 20 février 2023, l’APC a envoyé une lettre à l’OFSPO (en pièce jointe) dans laquelle elle a réitéré ses exigences et ses doutes au sujet de l’enquête, déjà exprimés par oral.
Le 3 mars 2023, l’APC a reçu une réponse aux questions concernant le sondage prévu auprès des collaborateurs et collaboratrices de l’OFSPO, bien que nous attendions toujours une réaction ou une réponse à nos requêtes. L’OFSPO a finalement lancé son enquête le 13 mars 2023, par courriel, informant les employé.es qu’elle avait été élaborée avec la participation de l’Association du personnel de la Confédération – une affirmation que nous réfutons catégoriquement. Souhaitée, notre implication n’a pas eu lieu et nous n’avons jamais participé aux prises de décisions. Visiblement, on s’est servi de l’APC comme caution, car simplement reprendre certaines questions de notre sondage dans celui de l’OFSPO n’équivaut d’aucune façon à une implication !
L’enquête de l’OFSPO présente de grossières lacunes (impossibilité, par exemple, de laisser des commentaires) et ne permet pas de tirer des conclusions sur l’état réel des collaboratrices et collaborateurs. L’APC considère ce sondage comme une procédure alibi pour anticiper le nôtre. Par conséquent, nous examinons d’autres mesures pour que les responsables de l’OFSPO comprennent enfin ce que ressentent réellement leurs employé.es
Par ailleurs, l’APC a demandé un entretien de clarification à Monsieur Remund lequel, hélas, n’a pas encore eu lieu, Monsieur Remund refusant de s’exprimer en présence d’Elias Toledo. Si ce refus de dialogue persiste, l’APC cherchera à en discuter avec le SG du DDPS.
Si vous avez des questions ou si vous avez personnellement fait l’expérience de conflits et/ou de harcèlement au travail, n’hésitez pas à contacter Elias Toledo.