Lors de la session d’été au Conseil national, une majorité constituée de l’UDC, du PLR et du Centre a fait passer les motions scandaleuses de l’UDC visant à réduire les cotisations d’épargne et la part de l’employeur dans la prévoyance professionnelle de l’administration fédérale, malgré le rejet du Conseil fédéral.
Cette attaque met en péril non seulement les retraites de l’ensemble du personnel fédéral, mais également l’attractivité de la Confédération en tant qu’employeur.
Un service public fort, qui fournit des prestations indispensables à la population, demande que l’administration fédérale offre de bonnes conditions de travail en tant qu’employeur. De plus, alors que le recrutement de personnel qualifié est déjà un défi pour la Confédération, il est indispensable pour que l’État puisse accomplir ses tâches de manière efficace et compétente.
Un service public fort, qui fournit des prestations indispensables à la population, demande que l’administration fédérale offre de bonnes conditions de travail en tant qu’employeur. De plus, alors que le recrutement de personnel qualifié est déjà un défi pour la Confédération, il est indispensable pour que l’État puisse accomplir ses tâches de manière efficace et compétente.
L’APC s’est engagée de manière intensive pour informer les membres de la Commission des institutions politiques du Conseil des États et les membres du Conseil des États des conséquences désastreuses de ces motions. Cet engagement a porté ses fruits : aujourd’hui, la commission a décidé de proposer au Conseil des États de rejeter les deux motions, par 7 voix contre 1 et une abstention, respectivement 6 voix contre 2 et une abstention !
Cette victoire d’étape est extrêmement importante pour le personnel fédéral et pour les futurs débats parlementaires. L’APC continuera à suivre activement les débats au Conseil des États.