La responsable du Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) a tout d’abord commencé par indiquer qu’elle ne prévoit ni réorganisation ni changements majeurs.
Depuis son entrée en fonction en janvier 2019, Madame Hirayama a constaté que la charge pesant sur le personnel est très lourde. Soucieuse de remédier à ce problème, elle porte un regard critique sur l’ordre de priorité accordé aux différents travaux, expliquant que « moins, c’est bien souvent plus ». Elle n’exclut d’ailleurs pas de renoncer à certaines tâches ou de les poursuivre de façon moins détaillée et s’interroge constamment sur l’importance des divers travaux du SEFRI ainsi que sur la manière de les mener à bien.
Le SEFRI veut participer activement à la numérisation et faire figure d’exemple au sein du DEFR. Les communications par vidéoconférence y sont une pratique courante et nombre de collaborateurs et de collaboratrices travaillent à temps partiel ou depuis leur domicile, raison pour laquelle le Secrétariat d’État est toujours à la recherche de solutions flexibles. Lors de l’enquête auprès du personnel, le SEFRI a obtenu des résultats supérieurs à la moyenne.
Madame Hirayama attache beaucoup d’importance à l’amélioration de la collaboration au sein du Secrétariat d’État. Dans cette optique, elle entend optimiser et renforcer les flux d’informations et a notamment fait savoir que sa porte est toujours ouverte — une disponibilité dont le personnel a su profiter. La Secrétaire d’État espère ainsi prendre le pouls des différents échelons hiérarchiques ; elle est aussi reconnaissante aux collaborateurs et collaboratrices qui partagent avec elle leurs critiques. Le travail en équipe est un autre point particulièrement important à ses yeux : son objectif est de passer au moins une heure — suivie d’un repas de midi — avec les employé-e-s de chacune des 27 unités du SEFRI. Elle a en outre décidé que toutes les séances de la direction auraient désormais lieu en présence d’un ou d’une représentant-e de la commission du personnel.
Les femmes jouissent d’une très bonne représentation parmi les cadres. En revanche, bien qu’il soit la langue maternelle de la cheffe des ressources, l’italien reste encore sous-représenté. Concernant le français, le SEFRI est en ligne avec la moyenne fédérale.