Rencontre entre les syndicats et le Conseil des EPF

L’APC propose une réduction du temps de travail en compensation

La traditionnelle rencontre entre partenaires sociaux concernant les revendications salariales s’est déroulée le 26 août dernier, sous la direction du nouveau président du Conseil des EPF, Prof. Michael Hengartner. Conscients de la situation particulière liée au Covid et des perspectives économiques incertaines, l’APC et le Syndicat des services publics (SSP) ne revendiquent pas une augmentation de salaire réel. Ils réclament par contre le rattrapage du retard pris par le personnel du domaine des EPF par rapport à l’administration fédérale en terme d’augmentation salariale depuis l’année 2011, soit 0.8%. Ils demandent également l’indexation au coût de la vie en cas d’inflation afin d’assurer le maintien du pouvoir d’achat des employé-e-s. Le secrétaire d’association de l’APC, Luc Python, a proposé que la revendication de rattrapage de 0.8% n’ait pas forcément lieu sous forme monétaire, mais par exemple avec une réduction du temps de travail de 41 à 40 heures, suivant ainsi la proposition de la section EPFL de l’APC, adoptée par l’assemblée des délégué-e-s le 8 novembre 2019.

Télétravail : l’employeur devrait justifier le refus
Par ailleurs, les Ecoles polytechniques fédérales de Zurich et de Lausanne étudient la possibilité de développer fortement le télétravail, répondant ainsi aux intérêts de l’employeur comme de  l’employé-e. Luc Python a présenté les résultats de l’enquête faite par l’APC auprès des employé-e-s des EPF et de l’administration fédérale pour connaître leur perception du télétravail durant le confinement. Il a aussi revendiqué le droit pour tous les employé-e-s du domaine des EPF d’utiliser les formes de travail mobile ainsi que le devoir pour l’employeur de justifier, le cas échéant, pourquoi ce ne serait pas possible. Actuellement, c’est à l’employé-e de motiver les raisons pour lesquelles il ou elle souhaite effectuer du travail à domicile. L’APC demande que ce soit l’employeur qui, le cas échéant, doive justifier son refus. Cette revendication correspond également à une proposition votée par les délégué-e-s en 2019.

La fusion entre le WSL et l’EAWAG retardée
Le président du Conseil des EPF a aussi informé les partenaires sociaux que l’ordonnance révisée du personnel des EPF est actuellement sur la table du Conseil fédéral qui devrait l’approuver d’ici la fin de l’année. Son entrée en vigueur n’a pas encore été définie. Il a fait également savoir que le projet de fusion entre l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL et l’Institut fédéral Suisse des sciences et technologie de l’eau EAWAG a pris du retard, le conseil des EPF voulant étudier quelques propositions ambitieuses et intéressantes exposées par certains acteurs lors de la procédure de consultation interne lors de la fusion. Un nouveau projet, avec un nouveau calendrier, devrait être présenté au plutôt d’ici la fin de l’année 2020.

in neues Projekt mit einem neuen Zeitplan wird voraussichtlich frühestens Ende 2020 vorliegen.

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