C’est quoi ton job?

Qui es-tu, Dominique?
Je suis un enfant du Grosde-Vaud. Le 1er notaire d’Echallens était mon arrière-arrière grand-père. Je suis né en 1962 et ai grandi à Etagnières, où j’ai fait mes classes primaires. J’ai continué ensuite à Lausanne, au Valentin, chez les frères maristes. Je n’appréciais pas vraiment la discipline à l’école. J’ai fait un apprentissage de mécanicien automobile, comme mon papa. J’ai travaillé dans plusieurs garages. A 25 ans, je suis devenu garde-fortification car je désirais devenir mécanicien moteur de forteresse. Le temps d’attente pour y arriver était trop long, je suis donc entré à l’EPFL dans la maintenance. J’y travaille depuis 37 ans maintenant. Je suis marié et ai deux filles adultes. J’habite à Romanel-sur- Lausanne, dans un appartement des coopératives d’habitation de la Confédé-
ration.
J’adore les activités en plein air, je pratique de nombreux sports (VTT, natation, skis, marche à pied, etc.).

Où travailles-tu ?
 Je suis mécanicien de maintenance dans les instalations technique de l’EPFL. Plus de 130 employé·e·s travaillent dans ce service, qui s’est beaucoup développé en raison de l’agrandissement constant de l’EPFL. Pendant des années, j’étais aussi dans la sécurité; j’étais pompier porteur d’appareil respiratoire et responsable du rétablissements de ces derniers, ainsi que de l’aménagement des véhicules d’intervention. Avec le développement de l’école, la sécurité et la maintenance ont été séparées. Mon job actuel consiste à réviser des turbines de ventilation, de remplacer des moteurs et de réviser des pompes. Je contrôle également les armoires de climatisation dans les laboratoires. Je dois aussi gérer les 20 véhicules de services utilisés pour le déplacement des collaborateurs et collaboratrices du service pour se
déplacer sur le site. A cela s’ajoute de nombreux travaux divers de maintenance et de réparations.

Qu’est ce qui te plaît dans ton travail ?
J’apprécie la variété des travaux à effectuer ainsi que la diversité des gens que je côtoie quotidiennement. L’ambiance au travail est agréable et j’aime le fait qu’on ait le temps de faire du bon travail, que l’on ne soit pas chronométré·e en permanence,
comme c’est le cas des mécanicien·ne·s dans les garages actuellement. A cela s’ajoute le fait que les conditions de travail sont bonnes.

A ton avis, comment évoluera ton job dans le futur ?
Je pense que les tâches de la maintenance vont augmenter en importance, l’EPFL faisant de plus en plus intervenir les entreprises externes pour effectuer les travaux. Mais il y aura toujours besoin de collaborateurs et collaboratrices dans le service de
maintenance pour effectuer les dépannages urgents.

A ton avis, quel est le rôle de l’APC par rapport à l’évolution du monde du travail ?
 L’APC joue un rôle important pour maintenir et améliorer les conditions de travail des employé·e·s. Elle veille au respect de ces conditions. Par ailleurs, lorsqu’on a un problème, on sait que ses responsables sont disponibles pour en discuter et nous soutenir si besoin.

Interview: Luc Python