Première rencontre avec la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter

Le 27 mars dernier, la nouvelle conseillère fédérale et la responsable des ressources du DFJP Brigitte Wüthrich ont toutes deux reçu la visite d’une délégation de l’APC composée de la présidente Barbara Gysi, de la secrétaire générale Janine Wicki et de la secrétaire générale suppléante Rahel Imobersteg.

Au cours de la première partie de la rencontre, la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter s’est positionnée en faveur d’un partenariat social fort, soulignant combien il est important à ses yeux de garantir un échange régulier entre employeurs et employé-e-s. Elle estime à la fois juste et opportun que ces échanges ne se limitent pas aux questions fondamentales, mais servent aussi à trouver des solutions lors de problèmes individuels. Barbara Gysi a rappelé le besoin de pouvoir concilier vies privée et professionnelle et a demandé quelles allaient être les priorités de la nouvelle conseillère fédérale en la matière. Madame Keller-Sutter a réaffirmé l’importance qu’elle accorde à cette question et s’est engagée à servir de modèle dans ce domaine.

La secrétaire générale Janine Wicki a cherché à savoir si d’importants changements attendaient le DFJP. Selon Brigitte Wüthrich, aucune réorganisation majeure n’est prévue dans un avenir proche, mais des ajustements en lien avec la numérisation et l’évolution du marché du travail seront certainement nécessaires dans le futur.

L’APC a abordé la question de la classification — plus particulièrement celle des fonctions transversales. Parmi les autres thèmes discutés, figurent encore la numérisation et les ressources que cette dernière nécessite ou les nombreux postes de durée déterminée au sein du SEM. La délégation a en outre expliqué qu’associées aux mesures d’économie du Parlement, les grandes réorganisations d’unités administratives peuvent faire naître un sentiment d’insécurité chez le personnel. Dans ce genre de situations, il est donc particulièrement important que les responsables des différentes unités traitent leurs collaborateurs et collaboratrices avec confiance et veillent à favoriser une atmosphère de travail où erreur et critique sont envisagées de manière constructive.